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N° 52 – PROGRAMMES, PROGRAMMATIONS

À l’origine de ce numéro, était posée une triple interrogation autour des programmes : comment les enseignants de français s’approprient-ils les programmes pour mettre en œuvre des processus d’apprentissages au sein de la classe ? Cette cohérence a-t-elle du sens pour les élèves ? Quels programmes l’Institution propose-t-elle dans le cadre des nouvelles réformes tous degrés confondus ? À l’arrivée, la rédaction livre un passage en revue méthodique et analysé de tous les dispositifs qui renvoient la construction de compétences mal définies à l’extérieur de la classe et de la discipline (à travers 18 fiches qui présentent et commentent les dispositifs en vigueur). Elle interroge la manière dont ce morcellement, idéologiquement pensé, justifié et programmé, met à mal les approches didactiques et pédagogiques de la construction des savoirs et savoir-faire. Sans, pour autant, renoncer à des propositions de dispositifs d’apprentissage, au collège et au lycée.

Le numéro est disponible aux Presses du Septentrion.

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Sommaire

52-1 La jungle des dispositifs  /  M.-M. Cauterman, B. Daunay 9


52-2La jungle en fiches  /  La rédaction de Recherches 25


52-3Programme, progression : la table des matières d’un manuel  /  F. Darras 65


Q52-4uand les élèves de lycée réfléchissent au programme…  /  C. Mercier 69


52-5Le « descriptif » de français  /  N. Denizot 95


52-7Programmer les TICE en Français : de l’utopie pédagogique au réel de la classe  /  C. Charlet 115


52-6Hors programme  /  M. Beauvois 127


U52-9ne année, deux professeures de français  /  S. Dziombowski, S. Michieletto 141


52-10Projet de réussite programmée  /  P. Heems 153


O52-11rdre de l’homogène et cohérences dans la diversité  /  É. Nonnon  161


52-6Des nouvelles du livre pour la jeunesse : Télévision, jeux télévisés et téléréalité  /  É. Vlieghe  193

Éditorial

Au commencement, cela avait pris l’allure d’un numéro sans histoires : il s’agissait de construire une problématique sur le travail en amont de la classe de français, c’est-à-dire le travail fait par l’enseignant pour la conception et la planification de ses contenus et objectifs, avec ses choix didactiques et pédagogiques, ses prises de décision dans la répartition et la gestion du temps. Le questionnement portait sur l’ajustement entre programmes, programmations, progressions, et son inscription dans la dynamique d’une classe et de ses élèves. Au centre, était l’interrogation sur les points de rupture ou au contraire les ponts éventuels entre le sens mis à cette cohérence, d’un côté par l’expert (l’enseignant), et de l’autre par l’apprenti (l’élève). Une problématique somme toute conforme à la ligne éditoriale de Recherches. […]

 

 

N° 51 – LE CINÉMA EN CLASSE DE FRANÇAIS

Dix ans après un numéro consacré à l’image, Recherches s’intéresse plus particulièrement à l’image cinématographique. Cet objet d’enseignement n’est pas ici posé d’emblée comme légitime dans les classes de français : la question didactique du statut du cinéma (discipline afférente ou à part entière ?) est incontournable. Néanmoins, le cinéma est entré dans les classes de français.  Qu’on y analyse des films ou que l’on parte de ceux-ci pour faire du français, il s’agit d’envisager des dispositifs d’apprentissage qui amènent l’élève à se départir d’un rapport à l’image qui irait de soi et à se construire des clefs pour un regard plus éclairé sur l’image comme sur le texte. Le numéro fait état de ces propositions, au collège  comme au lycée. Et quand les élèves font leur cinéma, c’est à une réalisatrice de témoigner.

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Sommaire

51-3Le cinéma : une discipline sans matière  /  M. Habi 7


Q51-2uelques bonnes raisons d’intégrer le cinéma au cours de français  /  A. Oliver 37


D51-1u cinéma dans la toile d’une programmation en seconde (Freaks, Bienvenue à Gattaca et Je suis une légende) / C. Coget 51


51-12Faut-il enseigner le cinéma ?  /  J.-L. Lioult 83


51-11Approcher l’objet cinéma en cours de français : petit inventaire d’activités  /  M. Habi 89


P51-10arler des films  /  M.-M. Cauterman 113


Fi51-9lmer avec des lycéens  /  M. Place 125


51-8Lycéens au cinéma : une perspective annuelle  /  C. Souche 137


51-7Plaine ou montagne ? L’Homme de la plaine ou le choix du cinéma en classe de troisième d’insertion  /  F. Rodriguez 153


51-6Cinéma et littérature en terminale : des liaisons dangereuses  /  M. Beauvois 165


51-5Le cinéma à l’école et dans le cours de français : petit historique  /  N. Denizot 177


51-4Des nouvelles du livre pour la jeunesse : Cinéma, théâtre et star system  /  É. Vlieghe 197

Éditorial

Dix ans après un numéro consacré à l’image, Recherches s’intéresse plus particulièrement à l’image cinématographique. La revue aurait-elle intégré le cinéma comme un objet disciplinaire propre au français, suivant ainsi la tendance institutionnelle de ces dix dernières années ? On imagine aisément qu’il n’en est rien et que cet objet d’enseignement n’est pas ici posé d’emblée comme légitime dans les classes de français : la question didactique du statut du cinéma (discipline afférente ou à part entière ?) est incontournable. Néanmoins, le cinéma est entré dans les classes de français. Qu’on y analyse des films ou que l’on parte de ceux-ci pour faire du français, dans les deux cas, les pratiques méritent d’être prises en considération.
Faire travailler les élèves sur une œuvre cinématographique amène cependant à se départir d’un certain nombre d’illusions. […]

 

N° 50 – D’UNE CLASSE À L’AUTRE

Pour ce 50e numéro, Recherches interroge les continuités et les ruptures dans l’enseignement du français. À l’heure de la suppression programmée des RASED, l’institution multiplie les injonctions et les outils visant à faciliter le suivi de l’élève. Mais qu’en est-il dans la réalité de la classe ? Du point de vue de la discipline d’abord : il s’agit d’interroger l’illusion continuiste que donnent les programmes actuels de la discipline français et de ses objets, en réalité multiformes. La question est abordée également du point de vue des élèves et de leurs acquis, eux aussi fluctuants : comment alors tenir compte de la nécessité de ménager des transitions sans nier les ruptures, elles aussi essentielles – de la maternelle à l’université ?  Comment faire en sorte que ces individus, réunis au sein de ce qui est appelé « une classe », se constituent en collectif d’apprentissage ? Qu’en est-il du regard de l’élève ? La question est ensuite envisagée du point de vue de l’enseignant lui-même qui n’est pas épargné par les ruptures dans sa vie professionnelle. Enfin, l’Institution dans son ensemble est en jeu : comment prend-elle en charge les élèves qui sont trop tôt tentés de quitter la classe ?

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Sommaire

50-1Le français d’une classe à l’autre  /  B. Daunay 9


50-2Construire une classe  /  M.-M. Cauterman, F. Darras, M.-P. Vanseveren 27


50-3Impromptu, scènes du cours de français  /  M. Constant 37


«50-4 Cette année j’entre au lycée… »  /  S. Dziombowski 43


D50-5u lycée professionnel à la classe spécialisée : itinéraire d’un enseignant d’une classe à l’autre…  /  D. Gorgeret 55


U50-6n romancier classique d’une classe à l’autre : les extraits de Balzac dans les manuels scolaires  /  N. Denizot 59


S50-7e préparer à entrer en sixième sans le savoir…  /  A.-M. Jovenet 85


D50-8e la troisième à la seconde : rompre ou ne pas rompre ?  /  C. Mercier 101


É50-9crire à l’université : continuités ou ruptures ?  /  I. Delcambre 121


50-10Sur les traces des élèves déscolarisés ou en risque de décrochage  /  M. Esterle Hedibel 137


50-11Des RASED faisons table rase  /  P. Heems 151


50-12Quand des élèves de 6e se souviennent de leurs lectures de CM2  /  M. Lusetti 155


« 50-13On a travaillé sans s’en rendre compte ! »  /  S. Michieletto 183


50-14Des nouvelles du livre pour la jeunesse : Le vampire (3)  /  É. Vlieghe 189

Éditorial

La vie d’un enfant est faite d’une succession de bouleversements, de ruptures : il y a le premier cri, le premier pas, le premier mot, il y a la première séparation d’avec le père ou la mère (la crèche, l’école). Commence alors la vie de l’élève qui est faite, elle aussi, d’une succession de bouleversements, de ruptures.
Il y a le premier jour, partagé entre les pleurs et l’émerveillement, il y a les premiers essais d’écriture, de lecture. Il y a le passage à la grande école où le grand de maternelle redevient le petit du CP. Il y a, peut-être, les premiers échecs, les premières orientations (CLIS, SEGPA…) Il y a le passage au collège où le grand de CM2 redevient le petit de sixième, ensuite, pour la plupart, au lycée (qu’il soit professionnel, technique ou général) puis, éventuellement, les études supérieures. Il y a la longue liste des examens qui ponctue ce parcours d’obstacles à chaque fois plus difficiles à franchir.
Bien entendu, ces moments de rupture que l’institution de l’École impose aux élèves en leur demandant à chaque fois d’être un peu plus autonomes ne correspondent jamais (ou alors par miracle) aux évolutions réelles dans le développement de l’enfant, à son parcours personnel. […]

N° 49 – TROUBLES DU LANGAGE ET APPRENTISSAGES

Le numéro s’intéresse plus particulièrement aux difficultés d’apprentissage en français liées à la dyslexie et à la dysphasie. L’accompagnement des difficultés engendrées par ces handicaps appelle une réponse qui ne peut pas être seulement pédagogique, mais qui doit être élaborée en partenariat avec d’autres champs professionnels comme le social, la santé ou l’éducatif, pour que soient conjuguées les aides apportées. C’est donc un numéro polyphonique que nous proposons, avec des approches pluricatégorielles du trouble. On y trouvera la voix d’un parent d’enfant porteur de dysphasie, celles de jeunes adultes dyslexiques, celles de professionnels de la santé. Feront écho à ces approches des analyses et des propositions pédagogiques.

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Sommaire

La dyslexie, toute une histoire  /  F. Darras  7


À l’école aussi, à chacun sa dysphasie…  /  C. Ryckebusch  19


Des enfants dysphasiques en rééducation  /  M.-C. Dubus  29


Paroles de dyslexiques : François  /  Interview réalisée par F. Darras et C. Mercier  37


Les dys… dyslexies et autres troubles  /  D. Crunelle  49


Regards sur un bavaleau  /  M.-P. Lemoine  59


Portraits d’élèves  /  P. Heems  69


5 fois les mots, 3 fois les règles d’orthographe !  /  V. Gruson  77


Vécu d’un parent d’enfant porteur de dysphasie  /  Anonyme  99


Le partenariat enseignants – orthophonistes avec des yeux d’enfants…  /  M. Chivet  111


Paroles de dyslexiques : Jean et Sylvain  /  Interview réalisée par F. Darras et C. Mercier  129


Une hisdoire où on édait dous gomblètement mouchés  /  F. Darras  141


Faire comme si… Faire avec…  /  M. Habi  151


Approche multidisciplinaire des troubles du langage  /  F. Boidein  161


La production écrite des enfants dyslexiques : mots à maux  /  V. Rey, A. Carlotti  167


Notre Dame de Parlatges, priez pour nous !  /  S. Suffys 181


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : nouveaux éditeurs, nouvelles collections /  É. Vlieghe  191

Éditorial

Tout élève court le risque d’avoir de grosses difficultés à apprendre à lire. À cela, mille raisons : le maitre peut être brutal, aller trop vite, suivre le rythme de ceux qui savent déjà lire. Ses parents peuvent se séparer, fuir une guerre et ses atrocités, être analphabètes, illettrés, avoir des fins de mois compliqués, être sans-papiers, vivre dans une chambre d’hôtel ou dans une caravane. Lui-même peut se sentir mal aimé, être victime de carences éducatives, de maltraitance, avoir été renversé sur la voie publique par une voiture et subir les séquelles d’un traumatisme crânien, être dans les zones de la déficience mentale…
Mais il peut aussi, et parfois de plus, être dyslexique. Ou dysphasique. On peut être pauvre et dyslexique comme Kévin. On peut avoir des parents turcs et être dysphasique comme Leïla.
Il est des élèves dont l’accompagnement des difficultés d’apprentissage relève seulement de la responsabilité des enseignants par la remise en cause de leurs pratiques pédagogiques et la recherche d’aides ou de dispositifs adaptés. Tel est l’engagement historique de Recherches. Mais il est aussi d’autres élèves dont l’accompagnement des difficultés d’apprentissage appelle une réponse qui ne peut pas être seulement pédagogique, mais qui doit être élaborée en partenariat avec d’autres champs professionnels comme le social, la santé ou l’éducatif, pour que soient conjuguées les aides apportées à cet élève, cet enfant qui s’appelle Marvin. […]

N° 48 – L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE

Le numéro se penche sur une problématique récurrente. Sujet traditionnel de polémiques et d’injonctions institutionnelles idéologiquement marquées, cette problématique est aussi une préoccupation constante pour l’enseignant. Loin des discours simplificateurs, il s’agit d’abord d’interroger une norme qui ne va pas de soi. Cela conduit à prendre en compte le rapport des élèves à leur propre langue non pour la dénigrer mais pour aider les élèves à objectiver des pratiques linguistiques plurielles. Cette démarche réflexive sur la langue a aussi le souci de donner du sens à l’enseignement de la grammaire. Elle postule que développer la curiosité et la réflexion métalinguistiques est une condition indispensable pour la maitrise de la langue. Les analyses et les démarches s’intéressent aux divers aspects concernant l’enseignement et l’apprentissage des questions de langue, du primaire au lycée en passant par le collège. Un article présente une réflexion issue de lectures théoriques ; un article et une bibliographie fournissent également des pistes pour travailler avec les livres qui mettent la langue en jeu(x).

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Sommaire

48-1 La langue ? Parlons-en  /  F. Calame-Gippet  9


48-2Miscellanées grammaticales  /  M.-M. Cauterman, B. Daunay  25


A48-3nalyse des difficultés orthographiques d’élèves de cours préparatoire  /  R. Hassan  45


E48-4t la langue au lycée ?  /  C. Mercier  59


Q48-5uelques pépites d’ORL dans un océan de grammaire  /  S. Lepoire-Duc, J.-P. Sautot  77


Langues de terre contre langues de fer / S. Suffys 93


L48-7e verbe pour commencer la grammaire au CE1  /  M. Lusetti  105


L48-8’orthographe et le temps au lycée  /  C. Coget  137


A48-9méliorer l’orthographe au collège  /  Y. Reuter  149


48-10La langue en jeu(x) dans la littérature de jeunesse  /  M. Lusetti  165


D48-11es nouvelles du livre pour la jeunesse : mots et langue  /  É. Vlieghe  189

Éditorial

Enseigner la langue : de quoi parlons-nous ? Dans la continuité du numéro 15 (« Orthographe Grammaire », 1991) dont la couverture montre assez qu’on était toujours dans l’ère du cloisonnement (orthographe / grammaire / récitation / rédaction etc.) et du numéro 26 (« Langue », 1997), édité aux débuts de l’ère de la séquence, Recherches s’obstine à poser une vieille question. Et à apporter des réponses qui, sur le fond, ne varient pas. Et d’ailleurs pourquoi vouloir qu’elles varient ? Il est des sillons qu’il vaut la peine de creuser, encore et toujours. De quoi parlons-nous ? C’est précisément la question à laquelle les discours actuels de l’institution ne répondent jamais. Qu’il s’agisse des déclarations de pseudo-spécialistes et de futurs nouveaux programmes, le tout médiatisé, en ce printemps 2008, de manière à caresser dans le sens du poil les tenants du bon sens et les élitistes inavoués, la règle semble être de brouiller les pistes, ce qui est le plus sûr moyen de dominer. Tentons, dans ce numéro, de sérier les problèmes. […]

N° 47 – ENSEIGNER LE FRANÇAIS : UN MÉTIER

Enseigner est un métier, à n’en pas douter, mais enseigner le français ? La spécificité disciplinaire change-t-elle le métier ? C’est la question que veut poser ce numéro de Recherches en interrogeant la manière dont vivent leur métier les enseignants de français que sont les instituteurs ou institutrices, les professeur-es des écoles, les professeur-es de français du collège et des lycées. La particularité de ce numéro est d’approcher le métier en tant que tel, avec ce qu’il donne à vivre en termes d’activités didactiques, pédagogiques, administratives, institutionnelles, mais aussi en termes d’identité et de rapport au travail. Il s’agit de donner à voir comment le métier est vécu par certains de ceux qui le vivent sans dogmatisme et surtout sans nostalgie, mais au contraire avec la volonté de montrer des facettes diverses du métier quand il se vit au quotidien, par des réflexions générales, des analyses et par la présentation d’activités de « français » (qu’elles soient disciplinaires ou transdisciplinaires).

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Sommaire

47-1 Les enseignants de français à l’épreuve  /  A. Barrère  9


L47-2e français à la marge /  M. Habi  23


47-3Ce métier qu’on fait à loisir /  P. Heems  41


47-4Comment rater une heure de cours : mode d’emploi /  M.-M. Cauterman, F. Darras, M.-P. Vanseveren  51


M47-5atin d’bren /  M.-M. Cauterman  55


U47-6ne fenêtre sur le travail enseignant et ses normes /  É. Nonnon  59


47-7Le métier d’enseignant de français au crible du rapport d’inspection /  M.-M. Cauterman, B. Daunay  85


47-8Être professeure stagiaire, c’est… /  M. Dekeyzer  121


47-9Les armes et les lettres au lycée professionnel /  A. Lucas  131


C47-10omment j’ai redébuté dans le métier… /  C. Charlet  141


L47-11e journal de bord et la fiche de préparation : les aléas d’une écriture professionnelle /  B. Daunay  145


47-12Vous entrerez dans la carrière quand vos ainés n’y seront plus… /  S. Suffys  171


47-13Des nouvelles du livre pour la jeunesse : sorcellerie et pouvoirs magiques /  É. Vlieghe  193

Éditorial

Enseigner est un métier, à n’en pas douter, mais enseigner le français ? La spécificité disciplinaire change-t-elle le métier ? C’est la question que veut poser ce numéro de Recherches en interrogeant la manière dont vivent leur métier les enseignants de français que sont les instituteurs ou institutrices, les professeur-es des écoles, les professeur-es de français en collège ou en lycée.
Il faut noter que, dans l’histoire de Recherches, c’est la première fois que la question de l’enseignant est clairement posée en soi, comme thème central. […]

N° 46 – LITTÉRATURE

C’est loin des polémiques que le numéro envisage la littérature comme objet d’enseignement. Il s’agit dès lors d’interroger les enjeux et les modalités de la construction du sens. Quelle relation se construit entre l’élève et le livre et comment se construit-elle ? Quels dispositifs d’apprentissage mettre en place pour une pédagogie de la réception littéraire qui tienne compte de l’étrangeté de cet objet pour les élèves ? En quoi l’intertextualité peut-elle favoriser cette réception ? Quelle place pour l’écriture d’invention dans l’approche de l’œuvre littéraire ?

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Sommaire

46-1 De quelques expériences en littérature au collège  /  S. Suffys  7


46-2Couts et contrecoups d’une institutionnalisation  /  F. Quet  33


46-3Le canapé et l’étagère  /  P. Heems  45


46-4La Fontaine en sixième  /  M.-M. Cauterman, F. Darras, M.-P. Vanseveren  53


46-5Le pluriel des réceptions effectives  /  J.-L. Dufays  71


L46-6a médiation par le livre en orthophonie  /  C. Hourdequin  91


V46-7ariations autour du Bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon  /  C. Mercier  109


E46-8ntrer en lecture de L’Odyssée en sixième  /  C. Charlet  125


46-9Écrit palimpseste et brouillon de lecture  /  F. Le Goff  135


46-10Du débat interprétatif à l’école ?  /  A. Dias-Chiaruttini  151


C47-13orneille avait raison ! On peut choisir sans exclure…  /  J.-L. Tilleuil  167


47-12 Candide ? Un vrai télétubbie !  /  C. Larat  183


47-11Résistance de l’œuvre et intertextualité  /  C. Donadille  195


L47-10’Oiseau livre : une exposition évolutive  /  A. Dewez, A. Petit, C. Mercier  205


47-9Des nouvelles du livre pour la jeunesse : journaux intimes (4)  /  É. Vlieghe  217

Éditorial

Autrefois était l’objet littéraire. Posés scolairement comme une évidence, les textes étaient littéraires parce qu’ils étaient travaillés, étudiés, scolarisés comme tels. La littérature, c’est ce qui s’enseigne, disait Roland Barthes1.
Ces temps sont lointains : à côté du texte littéraire ont émergé, dans les années 1980, à l’école et au collège, de nouvelles catégories aux contours flous, les textes non-littéraires, les écrits dits fonctionnels comme la recette ou le programme TV. Ces nouveaux objets à enseigner trouvaient leur légitimité dans l’élitisme supposé de l’objet littéraire : la littérature était perçue comme machine à sélectionner les élèves, forcément inégaux sur la ligne de départ face à une culture littéraire dont ils étaient ou non les héritiers. […]

N° 45 – ÉCRITURES DE SOI

Le numéro s’intéresse à un objet, en apparence consensuel du primaire à l’université, mais qui recoupe des réalités multiples, disparates et parfois discutables. Loin d’être récente, l’écriture de soi semble s’être généralisée au gré des instructions officielles avec des finalités et des modalités différentes.
Il s’agit d’étudier des récits de vie. Mais il s’agit aussi de faire écrire des récits de vie. Quelles démarches d’apprentissage peut-on alors envisager pour respecter le droit à l’intime, pour apprendre à l’élève à ne pas trop s’exposer tout en parlant, éventuellement, de soi ? À quelles conditions cette écriture peut-elle aider l’individu à se construire et à construire son rapport à l’autre ?
Enfin, le numéro envisage d’autres formes d’écriture de soi : les fiches de rentrée, les blogs, l’écriture réflexive en formation professionnelle et l’écriture qui permet de recueillir la mémoire collective liée au patrimoine.

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Sommaire

45-1 Parler de soi, ça se discute  /  F. Darras, M.-P. Vanseveren  9


45-2Enjeux d’écritures et de lectures autobiographiques en classe de troisième  /  M. Habi  17


45-3« Ma famille… de sacrés caractères ! » Apprendre à parler de…, à écrire sur… soi : un apprentissage de la distance ?  /  S. Suffys  55


L45-4’écriture de soi des élèves de SEGPA  /  L. Szajda-Boulanger  71


45-5chez des comm’  /  M.-M. Cauterman  91


É45-6clats de vie, éclats de voix  /  N. Zériri  95


É47-10crire la mine  /  D. Meurot  103


L47-9’écriture de soi à l’école élémentaire : peut-on scolariser l’intime ? Des occasions à saisir, des obstacles à éviter  /  J. Manchon  113

L47-8e récit de la veillée en famille. Un exemple de sollicitation du vécu dans les rédactions scolaires  /  M.-F. Bishop  123


L47-7’adversaire d’Emmanuel Carrère  /  N. Denizot, C. Mercier  135


Fi47-6ches de rentrée  /  C. Coget  151


48-11Écrire sur soi en contexte de formation professionnelle : quels objectifs, quels enjeux, quelles contraintes, quelles pratiques ?  /  L. Cadet  163


48-10 Le biographique au lycée : vie et mort d’un genre scolaire  /  N. Denizot 187


D48-9es nouvelles du livre pour la jeunesse : journaux intimes (3)  /  É. Vlieghe  209

Éditorial

En publiant un numéro sur les écritures de soi à l’école, Recherches s’inscrit dans une réflexion déjà bien balisée par de nombreuses parutions didactiques récentes. Les écritures de soi, envisagées non seulement comme objet de lecture (autobiographie, autoportrait, journal intime, etc.) mais comme pratique d’écriture, concernent désormais tous les niveaux d’étude – de l’école à l’université et en formation d’adultes. Certes, l’élève de l’école primaire est, depuis fort longtemps, invité à […]

N° 44 – L’ORDINATEUR EN FRANÇAIS

Le numéro pose la question de l’intérêt de l’outil informatique dans les pratiques professionnelles de l’enseignant de français. Enseigner avec l’ordinateur, c’est à la fois utiliser un outil supplémentaire et, dans un même temps, démystifier la place de cet outil dans les représentations des professeurs, des élèves et de l’institution. Il s’agit donc d’interroger les apports de l’ordinateur sur un plan didactique et pédagogique. Quelle place pour lui dans la classe ? En quoi l’ordinateur modifie-t-il le rapport de l’élève aux apprentissages ? L’ordinateur peut aussi modifier le lien de l’enseignant à sa pratique. Qu’apporte-il en matière d’écriture professionnelle ? En quoi influe-t-il sur l’identité professionnelle de l’enseignant ? L’entrée de l’ordinateur dans les classes pose enfin la question des nouveaux rapports qui peuvent s’instaurer entre l’école et les parents.

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Sommaire

L’école et la lecture dans le contexte numérique / C. Vandendorpe  7


Métamorphoses d’un texte / M.-M. Cauterman  21


Pratiques familiales, pratiques scolaires : ruptures et connivences / F. Darras 17


Que faire avec un ordinateur en classe de français ? / J.-F. Berthon  45


… Car qu’y a-t-il, en fait, de meilleur et de pire que l’informatique ? / S. Suffys 45


Résistance créative / S. Yavuz-Michieletto  55


Aisance numérique et didactique du français / J.-F. Inisan  63


Biographie d’un site Web avec classes de français / D. Fabé  69


L’ordinateur dans la classe : un outil pour parler ensemble / C. Charlet  93


Travailler le lexique avec l’ordinateur en classe de seconde / B. Lafourcade  109


Monsieur, on peut aller sur Internet ? / F. Plichon  127


Quelle classe-pupitre pour demain et pour quelles finalités ? / M. Tancrez  133


Exploiter l’interactivité d’Internet avec les enseignants en formation dans la production de séquences didactiques / É. Falardeau, L.-P. Carrier  143


Passages : vers une culture professionnelle du numérique/ J.-F. Inisan  163


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : journaux intimes (2) / É. Vlieghe  175

Éditorial

L’ordinateur et la classe de français. Voilà donc une façon apparemment fort simple de poser les choses : d’un côté la machine, de l’autre la classe. Une machine qui, lorsqu’elle est introduite – selon des modalités techniques diverses et des configurations plus ou moins heureuses – pose à l’enseignant la question cruciale du choix : utiliser ou non l’outil. Et surtout comment ? En effet, la question nous semble être bien là : quel intérêt d’intégrer l’ordinateur dans l’enseignement du français ? Que se joue-t-il dans la classe, lorsque cette nouvelle technologie est convoquée ? […]

 

N° 43 – ENJEUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS

La question des enjeux du français n’est pas nouvelle à Recherches, elle est au cœur de nos préoccupations depuis la naissance de la revue et oriente notre réflexion et nos propositions. Le numéro revient de manière explicite sur les problèmes professionnels posés par l’enseignement du français. C’est la définition même de la discipline qui est ici interrogée.  Elle pose bien sûr question à la didactique et à l’Institution. Elle fait aussi le lit de réactions conservatrices, qu’elles se retrouvent dans la presse ou, plus scandaleusement encore, dans des propositions parlementaires. Loin de la logique de ces discours réactionnaires, des enseignants témoignent de l’aspect composite, multiréférentiel de la discipline et/ou proposent des dispositifs qui mettent en jeu ses enjeux : au primaire, au collège, au lycée, à l’IUFM, mais aussi en prison.

La rédaction de recherches dédie ce numéro à Jean-François Halté, décédé le 7 décembre 2005.
Les apports décisifs de Jean-François Halté à la didactique du français, dont il était l’un des pionniers, avaient conduit la rédaction de
Recherches à lui demander un article pour le présent numéro sur les enjeux de l’enseignement du français. Il avait accepté d’y contribuer, mais la maladie l’en a empêché et sa mort survient au moment où ce numéro de Recherches est sous presse. Nous le lui dédions, en affectueux hommage.

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Sommaire

À quoi bon des professeurs de français en un temps de manque ? Ou de l’utilité sociale des professeurs de français / J. Deswarte  7


Un Débat exemplaire / C. Coget  13


Les enjeux du français : questions pour la didactique / Y. Reuter  25


Au commencement était le verbe… / P. Heems  39


Marivaux dans le neuf-cube / M.-M. Cauterman, M. Habi  45


Prof de français. Prof de Lettres, prof de lettres, prof de l’être / D. Gyre  79


Lever l’implicite / C. Larat  89


Lire, écrire, parler, le propre de qui ? Regards croisés sur un atelier d’écriture en classe de 4e / S. Suffys, C. Féliers  101


Autour de quelques enjeux du français en lycée professionnel / M. Calonne  131


Le décloisonnement : un enjeu de la discipline ? / B. Daunay  139


Lecture et vérité / H. Vincent  151


Le FLE derrière les barreaux / H. Mounib  165


Attention ! Danger ! Non-francophone / F. Darras  173


Les enjeux de l’enseignement du français : à quel prix ? / La rédaction  177


Tu Zones à Rien, et alors ?! Professeurs de français SDF, sans classe et sans élèves / M. Constant  185



Note de lecture
/ B. Daunay  205


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : contes détournés (2) / É. Vlieghe  209

Éditorial

Poser la question des enjeux de l’enseignement du français, à Recherches, c’est se donner le vertige. Nous savions déjà que le « comment enseigner » n’allait pas de soi, et nous l’interrogeons au fil des numéros, en montrant que les réponses ne sont pas pures techniques, mais toujours, en même temps, réflexion sur le sens et les valeurs. Poser la question des enjeux, c’est aborder les problèmes professionnels qui sont les nôtres par un autre bout. Ce que nous avons eu envie de nous demander c’est : « à quoi bon ? »
À quoi bon s’interroger, depuis des années, sur la manière de faire en sorte que les élèves, tous les élèves, apprennent cette discipline, le français ? […]

N° 42 – CLASSER

Les opérations de classement font partie des pratiques quotidiennes spontanées de l’enseignement du français. Il s’agit ici d’interroger ces classements proposés aux élèves comme objets de savoir et leurs dérives normatives. La notion de typologies de textes est-elle dépassée ? Quel statut scolaire accorder aux catégories grammaticales ? Quelles représentations ces habitudes de classements induisent-elles chez les élèves ?
Dès lors, c’est le classement comme activité heuristique qui sera au cœur des propositions didactiques et pédagogiques de ce numéro.  On y trouvera des propositions qui font écho à ces analyses pour classer les textes au collège et au lycée mais aussi pour classer la langue en primaire, au collège et en lycée professionnel.

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Sommaire

CLASSER LES TEXTES

La notion de typologie de textes en didactique du français : une notion « dépassée » ?  / J.-M. Adam  11


Classer des textes pour découvrir le romantisme en classe de seconde  / C. Mercier  25


Classements en genres et autres classifications textuelles  / N. Denizot  37


Range ta chambre !  / M.-M. Cauterman  63


Les tris de textes : vingt ans après  / C. Garcia-Debanc  75


CLASSER LA LANGUE

Les activités de classement dans le domaine grammatical : et si les erreurs de classement n’en étaient pas toujours ?  / G. Dal  93


Est-ce que le canard est un oiseau ?   / P. Heems  111


Enseigner la grammaire de la phrase en BEP ou Lautréamont et l’OULIPO au secours de l’expansion du groupe nominal  / C. Larat  119


Créer ses propres classements en construisant des vraies cases de rangements  / M. Bleuse  131


PROBLÈMES DU CLASSEMENT

Classer, organiser, ranger, trier…, et puis après ?  / S. Suffys  143


Classer la littérature au CDI  / N. Denizot  159


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : pactes avec le diable (2)  / É. Vlieghe  185

Éditorial

Il y a les oiseaux (à côté, les mammifères ; encore à côté… : tracer colonnes). Il y a les mésanges (à côté… ; encore à côté… : tracer sous-colonnes dans première colonne. Sans oublier l’émeu). Il y a les mésanges bleues, les mésanges à longue queue… (liste à ouvrir dans première sous-colonne). Et les mésanges bleues selon qu’elles vivent dans le Nord de l’Europe ou le pourtour méditerranéen seront à distinguer. Mais s’il est vrai que la mésange mange perchée sur sa nourriture, tête en bas, qu’est-ce que c’est que ce moineau qui mange maintenant lui aussi la tête en bas, perchée sur cette boule de graisse et de graines dite « boule à mésanges » ? Est-il pour autant devenu mésange ? Vraisemblablement non. Mais il est sûrement resté oiseau.
Au début fut le nom. Nomen. […]

N° 41 – TRACES

Entre les traces écrites de l’enseignant et celles conservées et/ou produites par les élèves, quelles traces cognitives des apprentissages effectués ? Le numéro pose la question du statut de la trace de l’élève dans l’univers scolaire. Quelle place pour les traces écrites des élèves ? En quoi ces écrits portent-ils des traces de capacités cognitives ? Des propositions pour accorder à ces traces une véritable fonction dans les apprentissages en primaire, en UPI, au collège, au lycée, ainsi que dans le dialogue professeur-élève. Il s’agit aussi d’interroger le rituel de la trace écrite dans le cahier de l’élève, dans le manuel et au tableau. Enfin, le numéro s’intéresse aux traces des apprentissages dans les évaluations au collège et au lycée.

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Sommaire

45-6Et le petit rond rouge rencontra le grand rond noir au milieu des ronds verts  /  P. Heems  7


45-5Travail visible et invisible : la trace écrite au tableau  /  É. Nonnon  17


45-4Quelques traces…  /  M. Bleuse, D. Fabé, S. Suffys  31


45-3Des traces écrites pour ponctuer les temps forts du dialogue entre élèves et enseignante, pour mieux devenir élève, pour mieux devenir prof…  /  M. Bleuse  33


45-1Traces de sujets, de subjectivité, de présence. Un prof, des élèves, des heures passent, et puis ?  /  S. Suffys  39


45-2Sur les traces de Madame de Sévigné. Traces de lettrés et boîtes à lettres  /  D. Fabé  51


46-2De quoi les traces linguistiques sont-elles l’indice ?  /  I. Delcambre  67


46-1Quelle place pour les écrits des élèves ?  /  J.-M. Élias  73


47-10La prise de notes en TPE de Terminales L ou la misère de la plume  /  F. Kurzawski  77


46-5Ce qu’ils font et ce qu’ils en disent : analyses des procédures rédactionnelles d’élèves de seconde  /  F. Darras, I. Delcambre  85


48-6« Le porte-savoir ». Traces des apprentissages d’une année de troisième dans un sujet de brevet des collèges  /  M. Habi  121


48-5Traces d’apprentissage : que reste-t-il d’une séquence didactique ?  /  B. Daunay  141


48-4Tensions autour de la trace écrite  /  M. Calonne  171


48-3Les textes fondateurs en sixième : traces d’apprentissages dans les programmes et dans les manuels  /  N. Denizot  177


48-2Traces écrites d’élèves de cycle 2 : clarté cognitive et modalités d’entrée dans l’écrit  /  C. De Croos  197


48-1D’un album à l’autre  /  B. Liénard  213


49-8Découper, coller, expliquer. Autour de Stances à Marquise de Corneille  /  C. Larat  225


49-7Que nous apprennent les relations oral-écrit sur le statut de la trace écrite dans l’univers scolaire ?  /  I. Delcambre  233


49-1Des nouvelles du livre pour la jeunesse : découverte d’un auteur, Robert Cormier  /  É. Vlieghe  241

Éditorial

La trace : ce qu’on laisse de soi derrière soi, qui atteste de son passage, si ce n’est de son existence. À défaut d’être preuve de cette existence, elle symbolise qu’à un moment donné, il y a eu cette existence, peut-être révolue maintenant.
À l’école, comment être sûr de l’existence d’un savoir ? La seule certitude de l’enseignant c’est que ce jour-là, avec ces élèves-là, dans cette classe-là, il y a eu mise en scène de ce savoir. La trace que pose l’enseignant, dans le cahier de textes, dans le cahier de bord, le certifie ; ils sont les seuls témoins visibles, identifiables par tous, l’enseignant y compris, que « ça a été fait », « ça a été vu ». Ces traces sont le fondement d’une identité professionnelle ; elles sont la marque, l’empreinte de la chose enseignée. À défaut de pouvoir marquer l’élève on marque sur le cahier de textes, on le renseigne. […]